MONSEIGNEUR FRANCK JAVARY

106e évêque de Châlons

Études

  • Études secondaires chez les Frères des Écoles chrétiennes à Passy-Buzenval
    (Rueil-Malmaison)
  • Classe préparatoire au Lycée Sainte-Geneviève de Versailles
  • École Polytechnique et École des Ponts-et-Chaussées (Paris)
  • Séminaire des Carmes (Institut Catholique de Paris)

Diplômes

  • Diplômes d’Ingénieur École polytechnique et Ponts-et-Chaussées
  • Licence canonique en théologie (spécialité en Écriture Sainte)

Ministères

  • 2000/2003 Vicaire à la paroisse de l’Immaculée-Conception et responsable de l’aumônerie de.                 l'enseignement public à Boulogne-Billancourt ;
  • 2003/2009 Curé de l’ensemble pastoral Saint-Bruno et Saint-Étienne d’Issy-les-Moulineaux ;
  • 2008/2010 Prêtre accompagnateur du service diocésain de la formation ;
  • 2009/2017 Curé recteur de la paroisse cathédrale Sainte-Geneviève ;
  • 2010/2016 Membre du Conseil presbytéral ;
  • 2010/2015 Membre du Collège des Consulteurs ;

Depuis 2010 Enseignant au Séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux ;

  • 2016/2022 Membre du Conseil diocésain pour les affaires économiques ;

Depuis 2017 Curé de l’ensemble pastoral de Bagneux ;

Depuis 2018 Membre du Conseil épiscopal ;

Depuis 2022 Prêtre référent de l’école diocésaine de l’annonce – Académie Kérygma ;

Depuis 2022 Membre du Conseil presbytéral.





BLASON 

  • Commentaire du Blason de Mgr Franck Javary

La figure du Cerf qui se désaltère est d’abord une référence biblique au Psaume 41 : « Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. » Ce désir de Dieu a habité très tôt mon cœur d’enfant, il continue de grandir en moi.

Le cerf est aussi une allusion à ma famille : un cerf portant une croix entre ses bois apparut à saint Hubert (prénom de mon père) et le blason d’un ancêtre portait les bois d’un cervidé. La foi est un don de Dieu qui nous parvient souvent par le témoignage familial : « L’Écriture rend témoignage aux anciens à cause de leur foi. » (Hébreux 11,2)

Enfin, le cerf se désaltère dans un cours d’eau : c’est d’abord l’eau vive du baptême reçu tout petit, mais aussi celle de la Seine, puisque je suis né et j’ai longtemps habité dans les Hauts-de-Seine, et celle de la Marne que je rejoins à Châlons-en-Champgne.

En partie haute du blason, on reconnait sainte Geneviève portant ses deux attributs : le pain qu’elle préparait pour les pauvres et la lumière du cierge de la foi qu’elle porta haut dans des temps troublés. Patronne du diocèse de Nanterre, où j’ai servi 25 ans comme prêtre, j’ai appris à mieux la connaître comme curé recteur de la cathédrale de Nanterre. Geneviève est aussi un trait d’union avec l’Est puisqu’elle avait hérité de terres à Arcy-sur-Aube, d’où elle ravitailla en bateau Paris assiégé par les Huns.

La partie droite du blason montre un cep de vigne portant feuillage et raisin, en référence à notre beau diocèse viticole. C’est aussi une image biblique de l’amour de Dieu pour son peuple, comparé à une vigne : « La vigne que tu as prise à l'Égypte, tu la replantes en chassant des nations. » (Psaume 79,9). Jésus déclare à ses disciples : « Moi, je suis la vigne, et mon Père est le vigneron » (Jean 15,1). Nous sommes ces sarments qui porteront un beau fruit si nous restons attachés au Christ. Ce pain et ce vin, « fruit de la vigne et du travail des hommes », sont offerts à la Messe par le peuple de Dieu pour devenir le corps et le sang du Christ qui le nourriront.

Sous le blason, ma devise épiscopale est tirée du livre de Jérémie. Alors que le peuple d’Israël vit l’épreuve de l’exil et craint de disparaître, Dieu donne au prophète cette promesse : « Je vous donnerai un Avenir et une Espérance » (Jérémie 29,11). Dieu renouvelle cette promesse en son Fils Jésus-Christ pour son Église, hier, aujourd'hui et demain. Affermis par cette parole, avançons ensemble en pèlerins de l’Espérance.