Sur les pas de Bernadette

Suivre « les pas de Bernadette », ce n’est pas seulement visiter des lieux émouvants et chargés de souvenirs, mais c’est découvrir comment « les pas de Bernadette » nous font prendre le chemin de l’Evangile.

C’est, en suivant l’exemple de Bernadette, nous lancer à la suite du Christ, c’est accepter de se laisser bouleverser par la « Dame » que Bernadette a rencontrée ici, c’est découvrir, à travers ce qu’elle a vécu, ce que Dieu veut dire à chacun de nous aujourd’hui, pour ensuite (comme la Vierge l’a demandé à Bernadette)   

« ALLEZ DIRE »

N’oublions pas de faire de ce temps touristique un temps de réflexion spirituelle.

Chronologie de sa vie

A Lourdes (1844-1866) :

  •  7 janvier 1844 : Naissance de Bernadette au Moulin de Boly
  • 9 janvier 1844 : Baptême de Bernadette
  • Novembre 1844 – Avril 1846 : En nourrice à Bartres
  • Juillet 1854 : La famille Soubirous quitte le Moulin de Boly
  • Automne 1854 : Bernadette atteinte du cholera
  • Février 1857 : La famille Soubirous au Cachot
  • 27 mars – 4 avril 1857 : Emprisonnement de François Soubirous
  • Septembre 1857 – 17 janvier 1858 : 2ème séjour de Bernadette à Bartres
  • 11 février 1858 : 1ère apparition
  • 14 février 1858 : 2ème apparition
  • 18 février – 4 mars 1858 :  ≪ Quinzaine des rendez-vous à la Grotte ≫
  • 25 mars 1858 : 16ème apparition : ≪ la Dame dit son nom ≫
  • 7 avril 1858 : 17ème apparition : ≪ le miracle du cierge ≫
  • 3 juin 1858 : Première communion de Bernadette
  • 16 juillet 1858 : 18ème et dernière apparition
  • 5 février 1860 : Bernadette reçoit le Sacrement de la Confirmation
  • 15 juillet 1860 : Bernadette est pensionnaire des Sœurs de Nevers à l’Hospice
  • 18 janvier 1862 : Reconnaissance de la réalité des apparitions par Monseigneur Laurence, évêque de Tarbes
  • 4 avril 1864 : Bernadette demande à devenir religieuse
  • 4 juillet 1866 :  Départ de Bernadette pour Nevers

A Nevers (1866-1879) :

  •  7 Juillet 1866 : Arrivée de Bernadette au Couvent St Gildard
  • 29 Juillet 1866 : Début du noviciat de Bernadette
  • 8 décembre 1866 : Mort de Louise Soubirous, mère de Bernadette
  • 30 octobre 1867 : Profession religieuse dans la Congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers.
  • Novembre 1867 : Bernadette remplit son rôle d’infirmière
  • 4 mars 1871 : Mort de François Soubirous, père de Bernadette
  • Fin mai 1873 : Bernadette cesse son service d’infirmière
  • Septembre 1874 : Bernadette entre dans son ≪ emploi de malade ≫
  • 8 septembre 1877 : Mort du curé Peyramale
  • 11 décembre 1878 : Bernadette s’alite définitivement
  • 16 avril 1879 (mercredi de Pâques) : Mort de Bernadette
  • 14 juin 1925 : Béatification de Bernadette par le pape Pie XI
  • 8 décembre 1933 : Canonisation de Bernadette par le pape Pie XI
  •  

Lourdes au XIXème siècle compte environ 3 400 habitants. C’est une ville ancrée dans la tradition catholique.

C’est le début de l’industrialisation. Le long du LAPACA, il y avait 5 moulins ; Boly est l’avant-dernier ; il avait la meilleure clientèle car c’était lui qui faisant la meilleure farine.

1er juillet 1841 : le grand-père de Bernadette vient de mourir mais il n’est pas question de quitter le moulin que les Casterot exploitent depuis 1786. Il faut marier la fille aînée pour continuer à faire tourner le moulin. François Soubirous (34 ans) est célibataire mais refuse d’épouser Bernarde ; c’est de Louise qu’il est amoureux.  C’est elle qu’il épousera civilement le 19 novembre 1842 (en raison d’un deuil).

Bien qu’installés à 8 dans 3 pièces, la vie reprend à Boly et tout va pour le mieux.

7 janvier 1844 à 14h : c’est la naissance d’une petite-fille au Moulin ; elle s’appelle Marie-Bernarde, on dira enpatois Bernadette.

9 janvier 1844 : le jour du premier anniversaire du mariage religieux de ses parents, Bernadette est baptisée.

Un soir de novembre, Louise – de nouveau enceinte – s’endort au coin du feu. Elle se brûle ; elle ne peut plus nourrir Bernadette. A Bartrès, Marie Laguès, qui vient de perdre un enfant, la prend en nourrice.

1er avril 1846 : Bernadette revient chez ses parents sous le prétexte d’être sevrée.

Louise attend un 3ème enfant (Jean né en janvier 45 est mort à 3 mois) ; Bernarde – sa sœur aînée – est aussi enceinte mais hors mariage (scandale pour l’époque).

La mère Casterot décide de quitter le moulin avec ses enfants, laissant Louise et François avoir une vraie vie de famille et de couple.

Mais la situation se dégrade… le moulin est vieux… l’eau du Lapaca est irrégulière… François n’a pas modernisé le moulin avec un moteur à vapeur et ne peut faire face à la concurrence… 

Pourtant, les clients sont bien reçus ; mais un type de clientèle se multiplie, une clientèle peu intéressante, celle qui ne paie pas ! La malchance s’en mêle. François veut piquer ses meules devenues trop lisses et c’est l’accident : un morceau de granit lui crève l’œil gauche qui est perdu. Il est gêné dans son travail, la bonne clientèle déserte, les échéances deviennent tragiques… la sècheresse arrive, la production de céréales baisse…

A la St Jean 1854, ils ne peuvent plus payer le loyer, il faut partir ; Bernadette a 10ans et demi.

On quitte le moulin de Boly surnommé « le moulin du bonheur ».

Pendant deux ans, ils iront de petits moulins en petits moulins…

À chaque fois, c’est l’expulsion. Les Soubirous vont devenir SDF.

Lorsque que nous faisons « Les pas de Bernadette », nous ne visitons pas cette maison car Bernadette n’y a jamais vécu.

Elle a été achetée par l’Evêché (par l’intermédiaire de l’Abbé Peyramale en 1860) pour loger la famille Soubirous après les apparitions.

Une seule visite de Bernadette est relatée : la veille de son départ à Nevers le 3 juillet 1866 pour dire au revoir à sa famille.

Ses parents et son frère Jean-Marie y sont décédés.

A l’intérieur, vous découvrirez du mobilier, des objets et photos ayant appartenus à la famille Soubirous. Elle est toujours tenue par des descendants de Bernadette.

 

De 1854 à février 1857, la famille Soubirous connaît plusieurs domiciles.

En 1854, une épidémie de choléra fait 36 morts. Bernadette est atteinte. Elle en réchappera mais restera fragile ; l’asthme ne la quittera plus jusqu’à sa mort. François loue ses bras ; Louise travaille (ménage, lessive…). Bernadette garde ses frères et sœur : Toinette, Jean-Marie et Justin né le 1er février 1855 (mal nourri, il mourra avant ses 10 ans). Lorsqu’il n’y a plus de travail pour la mère, ce sont les enfants qui ramassent bois, ferraille et os qu’ils vendent. Ces travaux sont réalisés au détriment de l’école… car il faut manger.

L’hiver 1856-1857 est l’hiver de la famine.

Lourdes est déclarée ville sinistrée.

Tante Bernarde prend chez elle sa filleule Bernadette pendant quelque temps ; c’est une bouche de moins à nourrir pour les Soubirous.

Mais la situation financière de François et Louise continue à se détériorer.

Ils sont expulsés ne pouvant payer leur loyer. Ils ne savent plus quoi faire ni où aller. Le cousin Sajou est propriétaire de l’ancienne prison désaffectée ; il n’en occupe pas la pièce la plus sordide dont l’insalubrité avait commandé le transfert des locaux pénitentiaires. 3m70 sur 4m40…  6 personnes, sans air, sans beaucoup de lumière, très humide (c’est mauvais pour l’asthme de Bernadette). C’est la déchéance la plus complète. Ce sera leur nouvelle demeure.

Ils avaient faim. N’a-t-on pas surpris Justin à manger de la bougie dans l’église. Au prêtre qui lui demandait pourquoi il avait fait cela, il répondit : « mais j’avais faim Monsieur le Curé ».

Le 27 mars 1857, Bernadette va vivre l’une des épreuves les plus douloureuses de la vie ; elle voit deux gendarmes arrêter son père. Pourquoi ? Simplement parce que le boulanger s’est fait voler 2 sacs de farine. Le boulanger avait dit au commissaire : « C’est seulement son état de misère qui m’a fait croire qu’il pourrait être l’auteur du vol ». Innocenté, François restera toutefois 8 jours en prison. Mais maintenant, il est celui qui a fait de la prison et qui voudrait donner du travail à un sortant de prison ?

En septembre 1857, Bernadette monte à Bartrès chez son ancienne nourrice. Marie Laguès avait promis de lui faire suivre son catéchisme pour qu’elle puisse enfin faire sa première communion : promesse non tenue. Le 17 janvier 1858, Bernadette est de retour au cachot.

C’est de ce cachot que Bernadette va partir 18 fois à la Grotte de Massabielle. La première fois pour ramasser du bois et le vendre afin de ne pas mourir de faim. Les autres fois, parce qu’une mystérieuse « petite jeune fille (Aquero) » l’attire, lui sourit et lui donne une grande paix et une joie profonde.

Au Cachot, nous sommes invités au silence et au recueillement : Bernadette et sa famille ont vécu dans ce « tombeau » l’expérience de la mort et de la résurrection.

Au temps de Bernadette, l’église paroissiale se trouve au centre de la place. C’est là que Bernadette rencontrait l’abbé Pomian. A la place de la pharmacie, il y avait la maison du garde champêtre où Bernadette a été interrogée. A la place du MacDonald, le Café Français où les gens « à chapeaux » se réunissaient pour commenter les évènements locaux.

Le 11 février 1858, Bernadette, sa sœur Toinette et Jeanne Abadie partent à la « tute aux cochons ».

Ce sera la 1ère apparition. Trois jours après, Bernadette revient à l’église d’où elle emporte de l’eau bénite qu’elle jette sur l’apparition qui sourit.

3ème apparition : les parents défendent à Bernadette de retourner à la Grotte.               

Mais celle-ci a le soutien de deux dames, Madame Millet et Mademoiselle Peyret, qui obtiennent des parents la permission de l’emmener.

La « Dame » parlera pour la première fois en faisant une demande : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »

L’église Saint-Pierre a été démolie en 1905.

Une partie de ce qui s’y trouvait (statues, retables et boiseries) est exposée à la chapelle du musée pyrénéen dans le château-fort.

La nouvelle église a été inaugurée en 1903 (première pierre posée en 1875). Cette longue période est due aux problèmes financiers (grandeur de l’église, choix de la pierre venant d’une autre région, construction des Sanctuaires…).

On trouve au fond de l’église, dans la chapelle de gauche, les fonds baptismaux dans lesquels Bernadette a été baptisée.

Chacun est invité à « puiser » de l’eau et à faire son signe de croix.

Dans la crypte se trouve le tombeau de l’Abbé Peyramale.

Le clergé de Lourdes, les abbés SERRES et PERE (vicaires) et l’abbé POMIAN (aumônier de l’hospice), est régi par le curé-doyen, Dominique PEYRAMALE.

Bernadette est venue ici 4 fois : les 2, 3, 4 et 25 mars 1858.

Que pense le curé Peyramale des apparitions ?

C’est un homme bon et plein de bon sens. Au début pour lui l’affaire est claire : la gamine est folle ou veut se rendre intéressante, à moins que ce ne soit un coup monté par ses parents. Mais, peu à peu, il constate que la famille n’en tire aucun avantage (mais bien plutôt des ennuis) et que Bernadette ne semble pas folle du tout. 

Au matin du 2 mars (13ème apparition), il voit arriver Bernadette accompagnée de ses deux tantes Bernard et Basile (les deux tantes qui ont fait scandale en ayant des enfants hors mariage).

Bernadette lui dit : « La petite jeune fille a demandé : « Allez dire aux prêtres qu’on vienne ici en procession et qu’on fasse construire une chapelle » ».

Bernadette commence cette phrase mais elle n’a pas le temps de la finir, le curé se met en colère et la jette dehors. Le lendemain, elle revient à la charge. Pas le temps de la recevoir…

Mais le bon curé commence à se poser des questions…

Il convoque ses deux vicaires et le bon abbé Pomian. Celui-ci lui dit d’aller voir l’évêque à Tarbes. Il y va aussitôt. Voici ce qui ressort de l’entretien : J’ai dit à Monseigneur : « Il y en a qui disent qu’on devrait aller à la Grotte » « Et bien, allez-y » répond Monseigneur.  « Mais il y en a qui disent que si nous y allons, on va nous accuser de fomenter toute cette affaire » « Oh, alors, n’y allez pas !!! » conclut l’évêque.

Le prochain rendez-vous est arrangé avec Dominiquette Cazenave. Le curé est là avec les 3 autres prêtres.

Il interroge Bernadette longuement. Bernadette peut tout dire, elle a réponse à tout.

 Le curé est impressionné et lui dit : « Que la jeune fille dise son nom et fasse fleurir le rosier ! »

Alors que Bernadette vient de sortir du Presbytère, elle s’aperçoit qu’elle a bien parlé de la chapelle mais qu’elle a oublié de dire pour la procession. Elle rentre de nouveau du presbytère et lance à la cantonade : 

« Elle a dit aussi, je veux que l’on vienne ici en procession ! » Et elle referme la porte aussitôt. Elle s’en retourne chez elle en sautillant : « J’ai fait ma commission. ».

Le 25 mars, Bernadette revient au presbytère. Elle est tout essoufflée car elle court depuis la Grotte.

Ce jour-là, fête de l’Annonciation, la « petite jeune fille » était au rendez-vous (16ème apparition) et elle a dit son nom : « Que soy era Immaculata Counception » (« Je suis l’Immaculée Conception »).         

Bernadette n’a pas compris. Aussi, elle a répété tout le long du chemin pour ne pas oublier.

Elle sonne. Le curé avec sa haute stature l’accueille et elle lui dit cette phrase qu’elle ne comprenait pas. Il la fait répéter et lui demande : « Qui t’a dit çà ?». « La dame » répond-elle. L’abbé Peyremale referme la porte, s’agenouille et pleure. Cette gamine ne peut pas avoir inventé cette phrase à laquelle elle ne comprenait rien.

C’est vraiment la Sainte Vierge qui est apparue à Bernadette.

C’est là que Bernadette va à l’école à partir du 17 janvier 1858 parce qu’elle désire apprendre afin de pouvoir faire sa première communion. Pour cela, elle a quitté Bartrès, sachant qu’elle retrouvait la misère du cachot. C’est dur pour Bernadette. Il y a d’abord et surtout la différence d’âge. Elle a 14 ans, les autres filles 7 à 8 ans et aussi la différence de notoriété ; elle n’était pas de leur monde.

Les sœurs de la charité de Nevers dirigeaient cet établissement et s’y occupaient des enfants pauvres et des malades sans ressources.

Bernadette y fera sa première communion dans l’ancienne chapelle au fond du couloir le 3 juin 1858.

Après les apparitions, une foule de plus en plus nombreuse vient au Cachot. Pour éviter cet envahissement, le curé Peyramale fait rentrer Bernadette comme pensionnaire chez les sœurs le 15 juillet 1860. Elle suit la classe pendant 3 ans. Son cycle scolaire est terminé, elle reste chez les sœurs sans statut officiel, elle est chargée de travaux ménagers et s’occupe des malades pour lesquels elle a une très grande affection. L’abbé Pomian disait, parlant du service de Bernadette à l’hospice : « Elle s’exerça à soigner quelques vieux biens dégoûtants et s’y appliqua avec une telle charité que le goût lui vint de continuer ».

La Vierge ne lui a jamais dit ce qu’elle devait faire… c’est à elle de trouver son chemin.

Elle cherche, elle écoute, elle regarde. Elle est libre et fera son choix librement. Peu à peu, dans le secret de son cœur, elle pense à la vie religieuse. En 1862, elle en parle avec une des sœurs. Des congrégations religieuses lui font des avances, mais elle veut rester libre de son choix. En 1864, sa décision est prise et elle fait sa demande aux sœurs de Nevers. Pourquoi ? « Parce que je m’y sens bien, parce qu’on ne m’y a jamais forcé et parce que j’aime les pauvres ».

Elle est admise mais doit encore rester à Lourdes pour l’inauguration de la statue de la Grotte et de la chapelle demandée par Marie (l’actuelle Crypte). Elle n’apprécie pas ces manifestations. Son désir maintenant est de vivre cachée, oubliée… Elle ne veut pas qu’on la montre « comme un animal de foire ».

Le 2 juillet 1866, elle descend à la maison Paternelle pour dire au revoir à sa famille, qu’elle ne reverra plus et le 4 juillet, elle part pour Nevers « pour se cacher » dira-t-elle. Elle ne reviendra jamais à Lourdes.

Elle arrive à Nevers le 7 juillet, on lui demande alors de raconter les apparitions.

Le 29 juillet, c’est la prise d’habit sous le nom de Marie-Bernard.

Le 25 octobre, elle est mourante. L’évêque lui administre le sacrement des malades et reçoit les vœux de religieuse… mais elle ne meurt pas. Elle dira : « le Bon Dieu n’a pas voulu de moi, mais j’ai fait ma profession et on ne pourra pas me renvoyer ».

Le 8 décembre 1866, fête de l’Immaculée Conception, sa mère meurt à 41 ans.

Bernadette va confier sa peine à Notre Dame des Eaux au fond du jardin.

Le 30 juillet 1867, elle renouvelle sa Profession de religieuse. Déclarée « bonne à rien »   par la mère générale, l’évêque lui donne son affectation : « je vous donne l’emploi de prier ».

A l’infirmerie, elle assiste le docteur. Infirmière des corps, elle soigne aussi les âmes de ses sœurs en désarroi. Elle sait consoler car elle sait ce que souffrir veut dire.

Toute la vie de Bernadette nous montre l’humilité et la gratuité de notre service auprès des personnes malades et handicapées. Notre seule récompense étant de faire la volonté du Seigneur…

Ecoutons bien ces quelques phrases de Bernadette :

 « Je suis comme un balai qu’on prend quand on en a besoin et que l’on remet derrière la porte du placard quand on a fini de s’en servir. »

« Il faut aimer sans mesure et se dévouer sans compter. »

« Sachez toujours partir avant que l’on vous dise merci, car alors vous aurez touché votre récompense ! »

Bernadette est morte le 16 avril 1879. Ses dernières paroles furent : « j’ai soif ! ».

Elle a été béatifiée le 14 juin 1925 et canonisée le 8 décembre 1933 par le pape Pie XI.