Le mariage. Notre mariage. Notre choix de vie à deux, notre chemin. Notre choix d’une consécration religieuse de notre union.
Mais pourquoi ?
Qu’est-ce qui, dans notre parcours, nous amène à faire ce choix ?
Le sacrement du mariage, c’est s’unir devant Dieu, en présence d’un prêtre, de notre famille et de nos amis. Et pour l’organiser, comme on rencontre le traiteur ou le DJ, on rencontre le prêtre.
C’est ce que nous pensions.
Jusqu’à la première rencontre de préparation avec M. Ce jour-là, nous avons compris que se préparer au mariage, c’est plus que ça. C’est réfléchir à notre couple, mais aussi à nous en tant qu’individus. C’est prendre conscience qu’ « union » ne signifie pas « fusion ». Que le mariage n’est pas juste un jour dans notre vie de couple, mais le départ d’une nouvelle vie à deux encore plus riche et plus forte.
Au fil des mois, nous avons cheminé autour de plusieurs questions, les valeurs du couple, les enfants, l’engagement, l’avenir, mais surtout le quotidien. M. nous a guidés dans cette réflexion, l’inscrivant dans notre parcours de foi. Il nous a montré que la religion n’a rien de compliqué et qu’elle a toute sa place dans la vie de tous les jours.
Nous ne pensions pas que partager ces moments avec un homme d’Eglise pourrait être si simple et nous grandir autant. Nous pensions notre couple indestructible, il a su nous montrer comment le renforcer encore au fil des jours qui passent.
Aujourd’hui, notre mariage, notre choix, ne représente plus seulement notre union. Le sacrement du mariage nous unira l’un à l’autre, mais aussi à Dieu, qui n’en est pas seulement témoin mais un membre à part entière puisqu’Il s’engage avec nous.
Le temps de cette préparation paraît long, mais il est en réalité très court. Et chaque nouveau jour est devenu une préparation à demain. Ces mois de réflexion n’auront été qu’un début, puisque nous poursuivrons cette démarche après la célébration de notre mariage.
Accompagner de la sorte un couple sur son chemin est une façon magnifique de se faire le relais de Dieu. Merci M.