Pour tout renseignement :
Association diocésaine, Service collecte
20 rue de l’Abbé Pierre Gillet, 51038 Châlons en Champagne
Tel : 03 26 68 98 81 / denier@chalons.catholique.fr
Don par CB
Vous pouvez aussi faire un don par chèque à l’ordre de “Association diocésaine de Châlons” et l’envoyer à l’adresse ci-contre.
Le denier de l’Église
Créé par l’Église catholique en France après la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le « denier du clergé » a été institué pour permettre le traitement des prêtres qui était jusqu’alors pris en charge par l’État. L’État ne peut plus subventionner les cultes. Ce traitement continue d’être pris en charge en Alsace-Moselle.
Cette collecte auprès des fidèles s’est ensuite appelée « denier du culte », terme qui est encore souvent employé, puis est devenue, depuis 1989, le « denier de l’Église ».
Le terme de « denier » est un peu désuet, mais les catholiques tiennent à le conserver, car le Denier n’est pas un don comme un autre. Il ne fait pas appel à la générosité, mais plutôt à un sentiment d’appartenance ou de fidélité envers l’Église, pour que ceux qui sont plus spécialement en charge d’annoncer l’Evangile et de faire vivre l’Église, aient une juste rémunération. Le Denier est un don volontaire, il n’y a pas de tarif ! Chacun donne en conscience selon ses possibilités.
A quoi sert le Denier ?
Le Denier n’est pas suffisant et il ne couvre qu’une partie importante des charges. Les diocèses, les paroisses et les prêtres ont d’autres ressources, principalement les quêtes, les offrandes de cérémonies et les offrandes de messes, les legs et donations. C’est l’ensemble de ces recettes qui permet financer l’ensemble des besoins pastoraux de l’Église.
Mais le Denier en constitue la part la plus importante dans la quasi-totalité des diocèses. Il importe donc de faire savoir aux donateurs du denier de l’Église l’utilisation privilégiée de leur don : traitement, charges sociales, formation, logement et frais pour les prêtres et pour les laïcs en mission.
La dimension chrétienne du Denier : son ancrage théologique
La lecture attentive des Écritures nous rappelle la légitimité de nos sollicitations. Dans les Actes des Apôtres (Ac 11,27-30) : à Antioche, on annonce une famine à Jérusalem et les chrétiens décident de venir en aide aux frères de Jérusalem et de Judée. Ce sont Barnabé et Saul qui sont chargés de d’acheminer les dons récoltés. Il s’agit déjà d’une solidarité lointaine de la communauté chrétienne.
Saint Paul aux Galates 6-6 : « Que celui qui reçoit l’enseignement de la Parole fasse une part de tous ses biens en faveur de celui qui l’instruit ». Saint Paul toujours, dans la première Lettre aux Corinthiens (1 Co 9,10-14) nous dit : « si nous avons semé pour vous les biens spirituels, serait-il excessif de récolter des biens matériels ? ».
Jésus, dans l’Évangile selon Saint Matthieu, nous dit que « l’ouvrier mérite son salaire » (Mt 10, 10). Cette contribution est à la fois conforme au droit canonique et au droit civil. Le canon 222 § 1 dispose, en effet, que « les fidèles sont tenus par obligation de subvenir aux besoins de l’Église afin qu’elle dispose de ce qui est nécessaire au culte divin, aux oeuvres d’apostolat et de charité, à l’honnête subsistance de ses ministres. »
Quant à la loi du 9 décembre 1905, son article 18 prévoit la création d’associations pour subvenir aux frais, à l’entretien et à l’exercice du culte.
Léguer à l’Église
L’Église doit transmettre les trésors de la foi chrétienne aux nouvelles générations.Comment cela se fera-t-il demain ? Nul ne le sait et ne peut le dire aujourd’hui. Les ressources des diocèses proviennent toute de la générosité des fidèles. L’Église ne bénéficie d’aucune subvention publique. Transmettre la foi, assurer les sacrements, former des séminaristes, financer la vie des prêtres jusque dans les maisons de retraite, assumer l’entretien et la construction des églises… représentent une charge financière considérable. Le denier de l’Église pourvoit pour une part seulement à ces charges. Les legs, donations, assurances vie permettent en particulier de financer des travaux et investissements structurels, mais soutiennent aussi le dynamisme de l’Église sur le plan pastoral. Ces legs sont l’expression de la volonté des donateurs de contribuer à l’avenir de leur Église.
Aujourd’hui, vous montrez votre attachement et votre soutien à l’Église catholique en lui consacrant du temps, en contribuant au Denier de l’Église ou en versant des dons. Avec vous, l’Église s’est engagée résolument dans le troisième millénaire. Avec confiance et détermination elle doit transmettre les trésors de la Foi chrétienne aux nouvelles générations. Par votre testament, vous transmettez votre foi en la mission de l’Église. Vous témoignez de votre responsabilité de chrétien dans sa vie matérielle.
Demain, vos proches, et les générations qui vous suivent, auront besoin d’une Église vivante et engagée. A vous, en tant que chrétien, de lui en donner les moyens. Grâce à votre legs, même modeste, c’est l’avenir de l’Église catholique que vous contribuez à assurer. Les legs, donations et assurances-vie à l’Église sont exonérés de tout droit de succession.
Aujourd’hui, vous montrez votre attachement et votre soutien à l’Église catholique en lui consacrant du temps, en contribuant au Denier de l’Église ou en versant des dons. Avec vous, l’Église s’est engagée résolument dans le troisième millénaire. Avec confiance et détermination elle doit transmettre les trésors de la Foi chrétienne aux nouvelles générations. Par votre testament, vous transmettez votre foi en la mission de l’Église. Vous témoignez de votre responsabilité de chrétien dans sa vie matérielle. Demain, vos proches, et les générations qui vous suivent, auront besoin d’une Église vivante et engagée. A vous, en tant que chrétien, de lui en donner les moyens. Grâce à votre legs, même modeste, c’est l’avenir de l’Église catholique que vous contribuez à assurer. Les legs, donations et assurances-vie à l’Église sont exonérés de tout droit de succession.
Quête
Offrande faite au cours des messes par les fidèles. La plupart des quêtes du dimanche restent à la propriété de la paroisse et servent à couvrir ses dépenses (chauffage, personnel, entretien, activités…) Certains dimanches, la quête est réservée à un emploi spécial : partage avec d’autres Églises, oeuvres caritatives… C’est avec le denier de l’Église, le casuel et les offrandes de messes l’une des ressources d’un diocèse.
Casuel
Offrandes faites à l’occasion des baptêmes, mariages et sépultures. C’est avec le denier de l’Église, les quêtes et les offrandes de messes l’une des ressources d’un diocèse.