Notre saint patron : Saint François de Sales (24 janvier)

Né en Haute-Savoie en 1567 au château de Sales, près de Thorens (Haute Savoie) d’une famille de noblesse rurale. Il est donc citoyen du duché de Savoie. Licencié en droit, il passe brillamment son doctorat. Il s’inscrit au barreau de Chambéry comme avocat.

Après une crise religieuse personnelle,François décide de devenir prêtre.

Il renonce à tous ses titres de noblesse, et à sa nomination comme sénateur du duché de Savoie.

Mgr Granier l’évêque de Genève réfugié à Annecy lui confie l’évangélisation du Chablais, presque entièrement passé au calvinisme. François se rend à la forteresse de Allinges qui domine Thonon, et se lance avec ardeur dans la prédication.

Il entreprend d’écrire des lettres personnelles aux gens qu’il ne peut atteindre. Puis il fait appel à l’imprimerie pour éditer des textes qu’il placarde dans les endroits publics et distribue sous les portes. Ces prédications périodiques imprimées sont considérées comme le premier ‘ »journal » catholique du monde , et c’est pourquoi François de Sales est le patron des journalistes. Pour toucher les illettrés, il se met à prêcher sur les places, au milieu des marchés.

Après des mois d’insuccès, il peut célébrer Noël 1596 à Thonon. Soutenu enfin par le duc de Savoie, sa mission devient alors un succès. En 1602 à 35 ans, il est nommé coadjuteur de l’évêque de Genève, Mgr Granier, et lui succède rapidement à Annecy.

Il compose divers ouvrages de spiritualité pour les laïcs, dont la célèbre « Introduction à la vie dévote », dédiée à Mme de Charmoisy.

Il entretient une importante correspondance de direction spirituelle. De son expérience, sortira le « Traité de l’Amour de Dieu ». La profondeur de ses ouvrages spirituels, l’impact énorme qu’ils eurent sur les chrétiens de son temps et jusqu’à nos jours, ont fait déclarer François « docteur de l’Église. » Parmi ses dirigées, la Baronne de Chantal est appelée à une mission spéciale. François de Sales lui confiera en 1610, la fondation d’une nouvelle congrégation : l’ordre de la Visitation.

Il est frappé d’apoplexie le 27 décembre 1622 et meurt le lendemain. Il fut proclamé saint en 1665, et docteur de l’Église en 1877. Son corps repose à Annecy, dans le nouveau monastère de la Visitation construit en 1911.

En 2005, sur proposition du conseil pastoral, il est choisi comme patron de la paroisse des Mothées en raison du caractère novateur de son apostolat.

 

A méditer :

« L’homme est la perfection de l’univers, l’esprit est la perfection de l’homme, l’amour est la perfection de l’esprit et la charité est la perfection de l’amour. » 

« Dans le régime des âmes, il faut une tasse de science, un baril de prudence et un océan de patience. »

« Entre les exercices des vertus, nous devons préférer celui qui est plus conforme à notre devoir, et non pas celui qui est plus conforme à notre goût. »

« Il faut soigner le corps pour que l’âme s’y plaise.« 

« Il n’y a nulle si bonne et désirable finesse que la simplicité. » »

« Le bruit fait peu de bien, le bien fait peu de bruit. »

« Soyez patient avec tout le monde, mais surtout avec vous-même. »

« Les maladies du coeur, aussi bien que celles du corps, viennent à cheval et en poste, mais elles s’en revont à pied et au petit pas. »

« Les scrupules sont fils de l’orgueil le plus fin. »

« Ô mon âme, tu es capable de Dieu, malheur à toi si tu te contentes de moins que de Dieu. »

« Si la charité est un lait, la dévotion en est la crème. »

« Une grande misère parmi les hommes, c’est qu’ils savent si bien ce qui leur est dû et qu’ils sentent si peu ce qu’ils doivent aux autres. »