La construction de cet édifice remonte au XIIIème siècle, ses fondations semblent dater du VIIIème ; il paraîtrait qu’au cours de la Guerre de Cent Ans (1337-1453), un incendie l’ait ravagé entre 1400 et 1450. Il subsiste de cette époque l’abside et la croisée du transept.

Le style en est fin roman, il donne une plus grande importance aux piliers et à l’arc brisé. Les 2ème et 3ème travées ainsi que les bas-côtés correspondants furent construits au XVème siècle. Le style est alors ogival, c’est-à-dire gothique qui repose sur une voûte sur nervures ou croisée d’ogives .Cet art emploie l’arc brisé et des arcs-boutants qui augmentent la stabilité.

Les 1ères travées de chaque nef ainsi que le clocher furent construits au XVIème siècle en style ogival.

Le clocher n’abrite plus, aujourd’hui, qu’une seule cloche : ANNE EDMÉE. L’autre fut descendue le 12 octobre 1793 en exécution de la loi pour le besoin des armées et la fabrication de canons. En effet, à partir du 23 juillet 1793, il n’était plus autorisé qu’une cloche par paroisse, toutes les autres furent portées aux fonderies.

La fin de la construction semble dater de l’an 1549, date gravée au-dessus de la petite porte à droite en sortant, porte aujourd’hui murée où se trouvaient les fonts baptismaux . Celle-ci permettait sans doute aux futurs baptisés d’y accéder sans pénétrer dans l’église. On appelait aussi cette porte basse (donc obligeant à courber l’échine) porte des «ladres» (non catholiques) ou des lépreux (malades qui devaient rester à l’écart).